Contexte

       Toutes les histoires commencent par « il était une fois... »,
mais l'histoire que je vais vous raconter commence tout autrement.  

       Elle commence par une couronne de houx, qui causa la perte d 'un Royaume et lui fit vivre des siècles de malheurs. Des massacres se répandaient sur le vaste territoire, faisant pratiquement disparaître certaine espèces qui tentaient, en vain, de survivre. Le grand Seigneur avait gravé son nom dans l'histoire, un Seigneur dont le coeur était sombre, l'esprit corrompu et l'âme souillée. Beaucoup avait tentés de le détrôner, mais personne n'était assez fort pour le vaincre.
Pour l'atteindre il fallait affronter de nombreux soldat qui étaient dévoués corps et âme à leur Seigneur, faute de quoi eux même se voyaient croupir aux fond des geôles enténebrées et mouillées des cachots souterrains.

       Une reine ? De nombreuses femmes auraient pu le devenir, mais cela ne fut jamais le cas. On raconte que le coeur du seigneur, chose qui eu le dont de surprendre certain, en aimait déjà une, mais personne ne savait qui. On n'avait jamais prononcé son nom ou alors on ne l'osait pas. Le seul souvenir qu'il restait était une simple plume blanche, tachée de sang. Durant ses moment de réflexion, le Seigneur s'emparait de cette plume, qu'il caressait délicatement durant de longs silence et lorsqu'une idée lui apparaissait, il remettait tout simplement la plume dans un petit coffre à l'abris du temps.

       Il régna durant cent ans. Jusqu'au jour où l'histoire se répéta, comme si elle avait été écrite depuis longtemps. L'histoire de deux personnes, si différentes et qui, pourtant, s'étaient unies dans un même but.
Les deux premières avait été tuées, les deux suivantes auraient du l'être, mais la vie était imprévisible, la vie fluctuait, loin d'être ce simple cercle des cours d'écoles. Le Seigneur l'avait oublié et cela lui coûta la vie. Son nom était  Shen'na Raiz.


Durant les sept années qui suivirent, le royaume de Muirveilis soigna ses blessures, mais resta malgré tout marqué par ces cents ans de terreur. Les deux héroïnes ayant fait changer les choses furent remerciées comme il se devait : l'une devint reine et l'autre resta elle-même. Leur chemin s'était séparés depuis ce jour, mais elles gardèrent toujours (plus ou moins) contact. Après tout, comment pouvaient-elles oublier une amitié qui avait lentement grandi ? Comment oublier tout ces souvenirs qu'elles avaient amassés ensemble ? Allant de l’événement le plus ridicule jusqu’au combat le plus épique !  

Chacune remerciait à sa façon les personnes qui les avaient aidées durant leur périple, qu'ils  y aient laisser la vie ou non. Car sans eux rien de cela aurait été possible ! ( Surtout lorsque l'une d'entre Elles  ne facilitait pas la tâche, involontairement bien sur.)

Ce fut donc dans le calme que le pays se reconstruit, que les villes et villages reprirent vie et que les esprits guérirent lentement de leur souffrance. On peut dire que la vie avait reprit son cours. Sachez toute fois mes enfants que le malheur n'est jamais très loin, le jour où cela arrivera, est ce que vous serrez la pour le voir ?